Cancer :Les recherches avancent

Cancer du col de l'utérus:
En Inde, une vaste étude a attiré l'attention sur une méthode de détection du cancer de l'utérus bon marché. Il suffit d'appliquer du vinaigre sur le col de l'utérus et de faire un prélèvement avec du coton. A l’œil nu et sous une lampe halogène, il est possible de détecter des anomalies. Les tissus cancéreux prennent une couleur blanche là où le vinaigre est appliqué alors que les cellules saines ne changent pas de couleur. Ce diagnostic nécessite une simple formation d'infirmier.

Cancer du pancréas:
Dans les cancers avancés du pancréas, l'intérêt d'une double chimiothérapie (nab-paclitaxel et gemcitabine) a été confirmé. L'association fait appel à des particules d'albumine, qui permettent un accès optimal du produit de chimiothérapie dans la cellule cancéreuse. Dans les stades moins avancés, une étude a montré qu’ajouter de la radiothérapie à la chimiothérapie n’apporte pas de bénéfices. Les malades ne devraient plus être ennuyés pour rien.
Cancer des testicules:
Ce cancer touche les jeunes hommes entre 25 et 30 ans. Les malades peuvent en guérir. Un progrès vient d’être enregistré pour ces patients atteints d’une forme agressive. Une chimiothérapie intensive (six produits au lieu de trois) permet de guérir 50% de malades en plus.
Cancer du poumon et du sein:
Une étude intitulée «French tour de force» a consisté à rechercher des anomalies génétiques (mutation) dans les cellules tumorales pulmonaires de 10 000 malades. Dans 50 % des cas, une mutation a été découverte. Ce qui a permis de proposer à ces patients un traitement ciblant l’anomalie. Pour ce qui est du cancer du sein, une étude a analysé 450 tumeurs de femmes souffrant de forme métastatique. Des mutations ont été identifiées dans trois cas sur 4, ce qui a mené à un traitement spécifique une fois sur dix. Il n'y a pas encore de traitement correspondant à toutes les anomalies repérées. Les chercheurs s'y attellent avec ardeur car les traitements ciblés, s’ils sont onéreux, permettent de ne traiter que les malades qui vont en tirer bénéfice. Un vrai progrès.