Les 10 photographies qui marqueront à jamais notre Histoire

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le site francophone   daily geek show dédié à l'actualité insolite, vient de publier 13 clichés pris entre la fin du 20ème siècle et le début du 21ème qui illustrent des faits poignants de l’époque contemporaine. ces photos  resteront à jamais gravées dans les mémoires. une photo vaut 1000 mots

 1. Portrait de Che Gevara lors de l’enterrement des victimes de l’explosion de la Coubre

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Le Che, comme il était surnommé à cause d’un tic de langage, a été pris en portrait lors de l’enterrement des victimes de l’explosion de la Coubre, le 5 mars 1960. Il était alors âgé de 31 ans mais représentait déjà l’espoir de beaucoup de personnes et un symbole de rébellion. Cette photographie, prise par Alterto Korda, est l’une des plus connues du monde moderne et l’Institute of Art du Maryland l’a surnommée « photographie la plus célèbre et l’icône graphique du monde du XXème siècle. » Elle est également considérée comme un symbole de rébellion et comme étant l’un des portraits les plus célèbres de tous les temps.

2. L’abominable agonie d’Omayra

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Lors de l’éruption du volcan colombien le Nevado del Ruiz en 1985, la ville d’Armero a été complètement détruite. Omayra Sánchez est restée coincée pendant trois jours dans les gravas de sa propre maison, dans la boue et l’eau insalubre. Les sauveteurs n’ont pu la sauver car l’opération d’amputation n’était pas possible, tandis que l’autre option, celle de pomper la boue autour d’elle, n’a pas eu lieu non plus à cause du manque d’équipement des secours. Cette photographie, publiée plusieurs mois après la mort de la jeune fille, a été prise par Frank Fournieret a cristallisé de nombreuses plaintes à propos du gouvernement colombien, accusé d’indifférence envers les victimes de cette catastrophe. Selon les témoignages des gens qui l’entouraient pendant son agonie, Omayra est restée digne et forte jusqu’à ses derniers instants.

 3. L’exécution d’un rebelle Vietcong à Saïgon

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Saïgon est l’ancien nom de la ville vietnamienne Hô-Chi-Minh-Ville. Cette photographie a été prise par Eddie Adams, lauréat du prix Pulitzer, le 1er février 1968. Elle montre l’assassinat d’un rebelle Vietcong par le chef de la police de la ville. Le prisonnier a les mains attachées alors que le « colonel » est sur le point d’appuyer sur la détente. Eddy Adams dira ensuite : « Le colonel a tué le prisonnier, j’ai tué le colonel avec mon appareil photo. »

4. L’afghane aux yeux verts

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Cette photographie est signée Steve McCurry et date de juin 1984. Sharbat Gulaavait alors 12 ans et stationnait dans un camp de réfugiés afghans au Pakistan, lors de l’invasion de l’Union soviétique. Le cliché a été utilisé comme couverture du magazine National Geographic et est rapidement devenu l’une de ses couvertures les plus emblématiques. Le nom de la jeune fille est resté inconnu pendant longtemps, jusqu’à ce qu’après 17 ans de recherches Steve McCurry retrouve sa trace dans la région. Elle est revenue en Afghanistan en 1992 et ne savait pas qu’elle était devenue une telle icône. Son identité a été confirmée à 99,9% par les experts du FBI.

 5. Le rebelle inconnu de Tian’anmen

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C’est le surnom donné à cet homme qui se tient debout face à une file de chars chinois, lors de l’insurrection de la place Tian’anmen en 1989. Pris par Jeff Widener, ce cliché a ensuite été utilisé par le gouvernement chinois pour symboliser la compassion des soldats envers les habitants dans leur mission de protection des civils. En effet, malgré l’ordre d’avancer donné par ses supérieurs, le conducteur du premier char a refusé d’obéir.

6. L’homme qui tombe

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« L’homme qui tombe » est une photo prise lors des attentats du 11 septembre 2001. Signée Richard Drew, elle montre un homme sautant du haut d’une des deux tours jumelles du World Trade Center. Cet homme a certainement fait ce choix pour éviter l’asphyxie des fumées toxiques ou parce qu’il n’y avait peut-être pas d’autres issues possibles.

7. Le prêtre Luis Maria Padilla aidant un soldat blessé au Venezuela

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L’aumônier Luis Maria Padilla tient dans ses bras un soldat blessé au cours de l’insurrection de Puerto Cabello au Venezuela, en 1962 où le gouvernement a réprimé dans le sang cette rébellion. Dans les bras du prêtre, le soldat arrivait à peine à prononcer les mots « Aidez-moi mon père » et a finalement été touché par une deuxième balle, toujours dans les bras de Luis Maria Padilla.

8. Protestation contre des policiers venus évacuer des paysans de leurs champs

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Cette femme fait partie du mouvement des sans-terre, au Brésil. Dans ce cliché pris en 2009 par Luiz Vasconcelos, elle s’oppose aux forces de l’ordre venues évacuer les habitants de terres réquisitionnées par l’état brésilien et investies par 200 paysans en guise de protestation.

9. L’immolation du moine vietnamien Thich Quang Duc

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Célèbre photographie, prise par Malcom Browne, d’un moine vietnamien (un bonze) s’immolant par le feu dans les rues de Saïgon, le 11 juin 1963 en guise de protestation contre les répressions anti-bouddhistes perpétrées par l’armée selon l’ordre du président de confession chrétienne. L’image a marqué par les témoignages des gens présents lors de la scène puisque Thich Quang Duc est resté immobile, sans crier ni parler pendant que le feu le brûlait entièrement. Incinéré, seul son cœur serait resté intact, ce qui lui a notamment valu le statut de saint et son cœur considéré comme une relique sacrée.

10. Un garçon soudanaise épiée par un vautour

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Ce cliché saisissant représente une fillette soudanaise aux portes de la mort : émaciée, épuisée et affamée, la petite fille git sur le sol tandis qu’un vautour attend patiemment sa mort pour se nourrir de son cadavre… Le photographe et lauréat du prix Pulitzer, Kevin Carter, s’est suicidé quatre mois plus tard, rongé par la culpabilité. Ce qu’il y a de miraculeux dans cette histoire est que la petite fille photographiée a finalement survécu !